Votre Škoda a été fabriquée pour rouler longtemps, mais il arrive un jour où l'utilisation de votre voiture n’est plus justifiée. Que se passera-t-il alors ?
Une Škoda est composée de plus d'une tonne de matériaux divers et est donc un produit complexe à recycler. Néanmoins, en Belgique, nous parvenons à recycler 98 % d'un véhicule en fin de vie (chiffres Febelauto). La plupart des matériaux peuvent être traités de manière sûre et durable. D'une part après le démontage pour récupérer les pièces de seconde main encore utilisables et d'autre part après le traitement pour récupérer les matières premières précieuses.
Cependant, une petite partie d'une voiture destinée à casse est nocive pour l'environnement. Il est donc important que des véhicules Škodasoient collectés par les sociétés compétentes et que les substances dangereuses soient éliminées de manière professionnelle. C'est pourquoi l'Europe et les autorités régionales belges ont strictement réglementé la reprise et le recyclage des véhicules hors d'usage.
Depuis plus de 25 ans, Škoda collabore avec Febelauto, l'organisme de gestion officiel chargé de la collecte, du traitement et du recyclage durables des véhicules hors d'usage. Pour ce faire, Febelauto s'appuie sur un réseau de centres de recyclage agréés par les autorités régionales.
Ainsi Škoda, sous l'œil vigilant de Febelauto, garantit que tous ses véhicules hors d'usage sont recyclés dans les conditions les plus durables. L'époque des cimetières de voitures est en effet révolue !
Le dernier propriétaire rend son véhicule hors d'usage dans un point de vente Škoda ou le fait enlever par un centre de recyclage agréé. Après avoir vérifié l'état du véhicule, le point de vente vous donne une "preuve de délivrance" ou, dans le cas d'un centre de recyclage agréé, un "certificat de destruction". Febelauto a besoin de ce dernier document pour garantir le recyclage durable du véhicule et pour assurer la désimmatriculation auprès de la DIV (afin que vous, le propriétaire, soyez définitivement déchargé de toute responsabilité).
Bien qu'un véhicule en fin de vie contienne plein de matières premières recyclables, il commence son parcours de recyclage en tant que déchet dangereux. C'est pourquoi la première étape du processus de recyclage est la dépollution, c'est-à-dire l'élimination minutieuse de tous les fluides et pièces nocifs.
Par exemple, le carburant, le liquide lave-glace, l'huile de moteur, le gaz de climatisation ou les batteries de démarrage au plomb. Ces liquides et pièces dangereux sont stockés dans des conteneurs spéciaux, jusqu’à ce qu’ils soient collectés et recyclés par des opérateurs de recyclage agréés.
À ce stade, toutes les batteries et tous les pneus sont également démontés. Dans le cas d'un véhicule à traction électrique, la batterie haute tension est démontée et emportée pour être déchargée et traitée. Les modules des batteries encore utilisables (63 % en moyenne) reçoivent une seconde vie, soit par le biais de la refabrication (remanufacturing), soit dans des applications de seconde vie telles que les systèmes de stockage d'énergie stationnaires. Les 37 % de modules défectueux restants sont recyclés pour récupérer les précieuses matières premières.
Dans cette étape, les pièces mécaniques ou de carrosserie et les composants électriques ou électroniques sont démontés en vue de leur réutilisation - ce qui représente en moyenne 23 % du poids du véhicule. Ces pièces sont minutieusement contrôlées et réintroduites sur le marché en tant que pièces automobiles d'occasion. Ces pièces de seconde main permettent non seulement d'économiser des matières premières précieuses, mais aussi de réduire considérablement les émissions de CO2 (80 % en moyenne).
Le démantèlement est suivi par la destruction physique du véhicule, qui garantit qu'il ne pourra plus jamais être utilisé dans la circulation. La plupart des voitures sont d'abord compactées dans une presse hydraulique en forme de cube ou de crêpe. L'objectif est de rendre l'épave aussi compacte que possible, afin de faciliter son transport vers un broyeur, car ce cube ou cette crêpe ne sont certainement pas la fin de notre histoire de recyclage.
Les épaves ou les véhicules compactés sont ensuite envoyés dans un centre de broyage, qui les réduit en morceaux de quelques centimètres carrés et ce en quelques secondes de temps. Ces restes sont à nouveau broyés et triés en plusieurs étapes à l'aide de pas moins de 40 processus automatisés (aimants, courants de Foucault, flottation, intelligence artificielle, etc.) qui utilisent les propriétés physiques des matériaux pour les séparer. Grâce à ces technologies dites de post-broyage, de nombreux matériaux peuvent être récupérés.
Après le tri, les différentes fractions de matériaux (acier, aluminium, cuivre, zinc, plastiques, fibres, verre et bien d'autres) sont transportées vers diverses usines de recyclage, qui les traitent et les réintègrent ensuite dans la chaîne de production des industries les plus diverses. Une partie (4,2 %) est également utilisée comme combustible alternatif pour la récupération d'énergie et de chaleur (cimenteries, chaufferies urbaines, centrales électriques, etc.)
Le processus de recyclage entier permet de réutiliser, de recycler et de récupérer jusqu'à 98 % du poids d'un véhicule. Optez donc pour le recyclage durable de votre Skoda en fin de vie et rend votre véhicule à un point de vente ou un centre de recyclage agréé.